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Open Access

« Open Access offre gratuitement et immédiatement en ligne des articles scientifiques et le droit de les utiliser dans l’environnement numérique. Open Access est la mise à jour moderne nécessaire pour les communications dans le domaine de la recherche qui utilise pleinement Internet dans le but pour lequel il a été conçu à l’origine : accélérer les recherches. » (SPARC Open Access) Pour obtenir des renseignements généraux sur Open Access, lisez la vue d’ensemble de Peter Suber.

Le Réseau canadien de documentation pour la recherche (RCDR) a publié une trousse de mobilisation des établissements afin de faire connaître les problèmes du modèle actuel de publication et développer de la documentation pour clarifier des questions en matière de communication savante. La trousse contient une bibliographie sélective utile.

Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications

Les organismes subventionnaires fédéraux (IRSC, CRSNG, CRSH) ont annoncé la Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications qui indique que « Les titulaires d’une subvention doivent s’assurer que les articles découlant de la recherche financée par les organismes qu’ils publient dans une revue avec comité de lecture sont accessibles gratuitement dans les douze mois qui suivent leur publication ». L’Association des bibliothèques de recherche du Canada a aussi publié un guide de la Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications. Les lauréats de subventions peuvent remplir les exigences du libre accès par les moyens suivants :

  • Dépôt en ligne : Archivez vous-même la version appropriée d’un article dans un dépôt institutionnel ou d’un dépôt de discipline à accès libre, y compris celui de la Laurentienne : LU|Zone|UL.
  • Revues : Publiez un article dans une revue à accès libre (des frais de traitement d’article peuvent s’appliquer); payez pour qu’un article soit offert en accès libre dans une revue dont l’accès n’est pas libre.

Déterminer les politiques de libre accès

Les exigences concernant la publication en accès libre, l’archivage et l’archivage des données peuvent différer entre les organismes subventionnaires. Sherpa/Juliet fournit une base de données des politiques de libre accès des organismes subventionnaires de la recherche.

Pour en savoir davantage sur les dépôts individuels, consultez ROARMAP qui offre un registre des mandats et politiques de dépôt en libre accès.

LU|Zone|UL

Un dépôt institutionnel (DI) est une base de données comprenant un ensemble de services pour saisir, stocker, indexer, préserver et diffuser des documents numériques issus de la production intellectuelle des membres d’un établissement. En règle générale, la technologie du DI sert à appuyer le modèle de diffusion en libre accès. Le DI de la Laurentienne, LU|Zone|UL, distribue et préserve depuis 2007 les travaux savants du corps professoral de l’UL, en plus des mémoires de maîtrise et des thèses de doctorat. Enregistrer vos activités savantes dans LU|Zone|UL est un moyen de répondre aux exigences de libre accès de la Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications.

Contributions à LU|Zone|UL

  • Le téléchargement d’articles dans LU|Zone|UL est gratuit.
  • Le bibliothécaire responsable de la liaison vous aidera à vérifier que vous versez la bonne version de votre travail et que votre article sera décrit et disponible dans LU|Zone|UL.
  • Peu après la publication de votre travail dans LU|Zone|UL, il sera accessible au moyen de moteurs de recherche comme Google Scholar.
  • La plupart des revues autorisent maintenant l’auto-archivage, avec parfois une période d’embargo. Les organismes subventionnaires fédéraux canadiens acceptent une période d’embargo d’un an au maximum. Un document peut être envoyé dans LU|Zone|UL avant cette échéance, mais il sera impossible d’y accéder avant la fin de l’embargo.
  • Vous pouvez verser votre travail dans LU|Zone|UL ainsi que dans le dépôt d’une discipline comme PubMed Central Canada ou arXiv.org. En fait, c’est même recommandé!

Pour trouver d’autres dépôts, consultez :

  • ROAR. Registry of Open Access Repositories.
  • OpenDOAR. Directory of Open Access Repositories.
  • Sherpa Romeo. Fournit des renseignements sur les exigences des éditeurs concernant l’auto-archivage.

Pourquoi publier dans une revue à accès libre plutôt que dans une revue sans accès libre?

  • N’importe qui dans le monde qui a accès à Internet peut lire un article, dans la forme « manuscrit ». La publication de vos travaux dans une revue à laquelle il faut s’abonner limite généralement le lectorat aux personnes affiliées à une université dont la bibliothèque a les moyens de payer l’abonnement (ou l’accès en ligne sous licence).
  • La publication d’un article dans une revue à accès libre (ou le paiement pour qu’un article soit librement accessible dans une revue qui ne l’est pas) remplit simplement et immédiatement les exigences de la plupart des organismes subventionnaires en matière de libre accès. Certaines revues perçoivent des frais de traitement d’article; il n’est pas rare qu’ils s’élèvent à 3 000 $, ce qui peut être un problème pour un auteur qui a choisi de publier dans une revue de ce type. Les organismes subventionnaires fédéraux canadiens permettent cependant d’utiliser les subventions pour payer les frais de traitement d’un article en vue de satisfaire la politique sur le libre accès. Les chercheurs de l’Université Laurentienne peuvent également bénéficier de tarifs réduits de traitement d’article dans les revues de NRC Research Press et de SAGE parce que la Laurentienne a une licence pour accéder à leur contenu dans le cadre d’une entente négociée avec CRKN. Les auteurs qui présentent des articles à des revues de ces deux éditeurs devraient demander les remises appropriées. Pour les publications à accès libre dans les revues de NRC Research Press, les auteurs de la Laurentienne devraient payer 1 500 $ au lieu de 3 000 $ par article. Dans les revues de SAGE, les auteurs de la Laurentienne reçoivent un rabais de 40 % sur les frais de traitement des articles (qui varient selon la revue).
  • Diverses études ont cherché à déterminer si les articles de revues en libre accès sont cités plus fréquemment que les autres. SPARC Europe fournit une liste de ces études ainsi que leurs résumés. L’avantage pour les citations est évident.
  • Les revues en libre accès autorisent les auteurs à conserver leurs droits d’auteur. Ceux-ci doivent normalement demander une licence de Creative Commons (CC) pour leurs articles. « Creative Commons est un organisme sans but lucratif qui encourage et facilite la diffusion du savoir et la créativité partout dans le monde. Il produit et tient une série gratuite d’outils qui permet à tout le monde de communiquer, réutiliser et combiner facilement de la documentation dans le cadre d’une approche équitable de quelques droits réservés. » (Creative Commons Canada).

Il convient de souligner qu’il existe des revues fausses ou prédatrices qui prétendent être à accès libre. Ces « revues » peuvent être une arnaque totale ou vraiment publier des articles, mais sans examen par les pairs réel. Il est important de savoir que la qualité d’une revue n’a pas grand-chose à voir avec le fait qu’elle soit en libre accès ou non, sauf que la politique de libre accès d’une revue donnée entre en compte dans l’évaluation de la capacité de mettre les travaux d’un auteur à la portée de tout le monde. Tous les autres facteurs utilisés pour évaluer la qualité d’une revue (processus d’examen par les pairs, facteurs d’impact et d’autres mesures) s’appliquent autant aux revues en libre accès qu’aux autres. De plus, des organismes proposent des normes sur la publication en libre accès, comme Open Access Scholarly Publishers Association.

Il existe des moyens de faire la distinction entre les vraies et fausses revues en libre accès. Un bibliothécaire peut apporter de l’aide à ce sujet, mais il y a aussi d’autres ressources :

  • Walt Crawford, dans The Gold OA Landscape: 2011-2014, a évalué presque 10 000 revues en libre accès dans le Directory of Open Access Journals. La série de données des revues évaluées, y compris la note qu’il leur a attribuée, se trouve dans une feuille de calcul.
  • La campagne Think, Check, Submit aide également les chercheurs à repérer des revues et éditeurs dignes de confiance à partir d’une liste de vérification simple.
  • ULRICHS WEB est un répertoire mondial de revues qui fournit des renseignements détaillés sur plus de 30 000 périodiques, dont la plupart ne sont cependant pas en libre accès.

Publication dans des revues à accès libre à la Laurentienne

La publication de la Laurentienne en libre accès Native Social Work Journal est hébergée dans LU|Zone|UL. Si vous désirez publier dans une revue en libre accès à la Laurentienne, communiquez avec la Bibliothèque et les Archives par l’entremise du bibliothécaire responsable de la liaison. La Bibliothèque et les Archives vous aideront à déterminer la plateforme de publication la mieux adaptée à vos besoins. En plus de LU|Zone|UL, nous pouvons aussi organiser l’accès à la plateforme Open Journal Systems qui accepte la modification, la révision et la publication du déroulement des travaux pour les revues en ligne.

Que fait la Laurentienne pour appuyer le libre accès?

En plus de LU|Zone|UL, la Bibliothèque et les archives de l’Université Laurentienne contribuent au financement du consortium d’attribution de licences CRKN afin d’appuyer la publication en accès libre, par Érudit (un consortium regroupant l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’UQAM) de quelque 150 revues savantes de langue française et bilingues, dont beaucoup sont canadiennes. Il existe des arrangements semblables pour une série de revues de physique des hautes énergies. En effet, l’UL alloue des fonds au CRKN pour les publier en libre accès dans le cadre de l’initiative internationale SCOAP3.

La gestion des données de recherche et le libre accès

Les chercheurs peuvent accéder librement à des données de recherche. La préservation et la communication des données de recherche en libre accès feront probablement l’objet d’une politique des organismes subventionnaires canadiens fédéraux. Si vous désirez préserver ou communiquer vos données de recherche, la Bibliothèque et les Archives offrent des services de gestion de données de cette nature.